Posée au milieu d’un lagon immense et entourée d’une barrière de corail aux multiples îlots, Bora-Bora apparaît telle une perle dans son écrin…. la perle du pacifique…..
Histoire de Bora-Bora
C’est après un long périple à travers le Pacifique que les premiers explorateurs arrivèrent sur l’île aux alentours du IXe siècle. Petit à petit, ces marins de l’extrême se sont sédentarisés et installés sur ce bout de terre qu’ils nommèrent Vavau en l’honneur de Firi-a-mata-o-vavau (appelé aussi Vavau), grand guerrier et navigateur incontesté.
Il faudra ensuite attendre 1722 pour que le premier capitaine européen, Jakob Roggeveen découvre l’île, puis 1769 pour que James Cook la découvre à son tour. Ce n’est cependant que 8 ans après, en 1777 que Cook y débarque pour la première fois.
Puis c’est au tour des missionnaires anglais d’y débarquer en 1820. Sous leur influence, la première église protestante est fondée en 1822.
Lorsqu’en 1842, le royaume de Tahiti est placé sous le protectorat Français, Bora-Bora n’est pas concernée et reste indépendante grâce à la convention de Jarnac qui garantit l’indépendance des îles Sous-le-Vent.
Cependant, l’abrogation de la convention en 1887 met fin à cette indépendance et Bora-Bora devient un territoire français en 1878.


Vavau, Pora-Pora, Bora-Bora …. d’où vient le nom de cette île culte ?
Selon la légende, l’île fût la première, après l’actuelle Raiatea, à être tirée de l’océan par les Dieux, ce qui lui valu le nom de Pora-Pora : « né en premier ».
Mais certains récits aiment à raconter que son nom lui a été donné par James Cook, qui, lors de son passage sur l’île, entendait souvent le le terme « apo’ora’a » (assemblées). Mais au lieu de ‘apo’aro’a, Cook aurait compris Bola Bola, ce qui tahitianisé donna Pora-Pora.
Ce n’est que plus tard, lors de la présence des américains sur l’île que le « P » se transformera « B » donnant ainsi à l’île le nom que nous lui connaissons actuellement : Bora-Bora.
Bora-Bora et les Américains
Pendant la seconde guerre mondiale, l’armée américaine installe une base militaire sur Bora-Bora. L’île a été choisie notamment pour son immense lagon intérieur dans lequel on ne peut pénétrer que par une unique passe facilement contrôlable (avantage non négligeable surtout face à la menace des sous-marins).
C’est ainsi qu’entre 1942 à 1946, Bora-Bora a approvisionné en carburant 181 navires, ravitaillés en eau douce 193 navires, réparé 45 navires. 1200 navires ont été déchargés et chargés, ce qui représente 50 000 tonnes de fret.
Cinq années durant lesquelles on a pu recenser le passage de vingt mille personnes en provenance des navires américains et la présence en permanence de 5000 GI’s.
C’est pendant cette période que les Américains aménagent l’île : élargissement de la passe de Teavanui, construction d’une piste d’atterrissage sur le Motu Mute, modernisation du réseau routier, aménagement des quais de Vaitape, création d’une usine électrique.
De nombreux vestiges témoignent de cette époque comme des batteries anti-aérienne, des blockhaus, mais surtout la piste d’atterrissage qui fut longtemps la plus longue de Polynésie et qui sert encore aujourd’hui. (plus d’information ici)

Bora-Bora et le tourisme de luxe
À partir de 1958, la piste d’atterrissage construite par les Américains permet l’ouverture d’une liaison Paris/Bora-Bora. Cette nouvelle liaison aérienne marque l’arrivée des premiers touristes sur l’île.
Mais c’est l’ouverture en 1961 de l’aéroport international Faa’a (sur l’île de Tahiti) qui va vraiment permettre l’essor du tourisme à Bora-Bora et rendre possible l’ouverture du premier hôtel dans le sud de l’île la même année.
Contrairement à Maupiti, Bora-Bora a dit oui aux hôtels haut de gamme et les structures hôtelières se sont énormément développées au fils des années, faisant de Bora-Bora une destination prisée pour ses complexes de luxe et ses hôtels sur pilotis.

Que faire à Bora-Bora ?
Du snorkeling !
Sur la côte Ouest, petite séance de snorkeling juste en dessous de Teavanui, l’unique passe de l’île (consulter la carte de Bora) : raies grise, requins à pointes noirs et leur remora.
Sur la côte Est pour les raies manta ou les raies léopard.

Visiter Vaitape
Vaitape, principale agglomération de Bora-Bora permet de faire du shopping. Tee-shirt et paréo font le bonheur des touristes..



Admirer le panorama
Rejoindre Povai Bay pour une balade non loin du restaurant « le Bloody Mary’s » qui permet d’avoir une vue imprenable sur Bora.

Buller au milieu de la mer
Pour ceux qui aime le bâteau, petit tour entre la magnifique plage du restaurant « Chez Louis » et l’hôtel Intercontinental Bora Bora Resort.



Bora-Bora, destination de rêve ?
Avant de s’y installer en 1977, l’explorateur polaire Paul Emile-Victor dira :
« Nulle part ailleurs … ».
Synonyme de paradis pour certains, de palaces démesurés pour d’autres, Bora-Bora fascine et ne laisse pas insensible. Cette île mythique du Pacifique sud reste l’une des destinations les plus prisées par les touristes en quête de vacances de rêve avec plus de 20 000 touristes par an.









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